Universitatea

ARHEOLOGIA DIN TRANSILVANIA
HOME English version
MEMBRII : REVISTA : ŞANTIERE ARHEOLOGICE : CĂRŢI :CURSURI : FORUM : CĂUTARE

ACTA TERRAE

SEPTEMCASTRENSIS

V, 1  

Special number

(Bibliotheca Septemcastrensis, XVII)

ISSN 1583-1817

 

CONTENT

for pdf copy click here

The Society of the Living – the Community of the Dead

(from Neolithic to the Christian Era)

 Proceedings of the

7 th International Colloquium of Funerary Archaeology

Editorial board:

Editor: Sabin Adrian LUCA (Universitatea „Lucian Blaga” din Sibiu, România); Members: Paul NIEDERMAIER (membru corespondent al Academiei Române), (Universitatea „Lucian Blaga” din Sibiu, România); Dumitru PROTASE (membru de onoare al Academiei Române) (Universitatea „Babeş-Bolyai” Cluj-Napoca); Paolo BIAGI (Ca’Foscary University Venice, Italy); Martin WHITE (Sussex University, Brighton, United Kingdom); Michela SPATARO (University College London, United Kingdom); Zeno-Karl PINTER (Universitatea „Lucian Blaga” din Sibiu, România); Marin CÂRCIUMARU (Universitatea „Valahia” Târgovişte, România); Nicolae URSULESCU (Universitatea „Al. I. Cuza” Iaşi, România); Gheorghe LAZAROVICI (Universitatea „Eftimie Murgu” Reşiţa, România); Thomas NÄGLER (Universitatea „Lucian Blaga” din Sibiu, România); Secretaries:Ioan Marian ŢIPLIC (Universitatea „Lucian Blaga” din Sibiu, România); Silviu Istrate PURECE (Universitatea „Lucian Blaga” din Sibiu, România); Special number Editors: Sabin Adrian LUCA, Valeriu SÎRBU; Web editor: Cosmin Suciu

See 7 th International Colloquium of Funerary Archaeology

with pictures and abstracts

Le VIIe Colloque International d’Archéologie Funéraire

« La Société des vivants, la communauté des morts

(depuis le néolithique jusqu’à l’époque chrétienne) »

Sibiu, le 6-9 octobre 2005

 Le Colloque s’est proposé d’analyser l’une des plus importantes et fascinantes relations, évidente dès les débuts de l’humanité, à savoir celle entre la « société des vivants » et « la communauté des morts ».

L’analyse de ce phénomène pour plus de cinq millénaires nous a permis d’observer autant les éléments de continuité, visibles surtout au niveau des mentalités, que ceux de discontinuité, visibles dans les formes concrètes de manifestation, reflétés dans la manière de traiter les défunts, mais aussi le mobilier ou les offrandes déposées auprès d’eux.

On a présenté des communications portant sur ce phénomène depuis le néolithique, les âges du bronze et du fer, l’antiquité classique et jusqu’au Moyen Âge ancien. Les auteurs ont fait référence à une aire géographique très vaste, depuis Antikithira dans la Méditerranée, au sud, jusqu’au centre de la Pologne, au nord et la zone du Don, à l’est, jusqu’aux Carpates Occidentales, à l’ouest. Au-delà de certaines « constantes », saisissables dans les mentalités, les manières concrètes de comportement des communautés humaines avec les défunts sont très intéressantes, explicables d’ailleurs si l’on tient compte qu’il s’agissait des communautés se trouvant à l’aube de la civilisation, ensuite le monde gréco-romain et les peuples « barbares » contemporains (Thraces, Celtes, Scythes, Germains), arrivant jusqu’aux peuples chrétiens du Moyen Âge ancien. Les discussions portées après la présentation des communications ont eu, très souvent, des résultats fructueux, car on y a nuancé les problèmes abordés.

Une trentaine de chercheurs de Roumanie, Bulgarie, Grèce, République Tchèque et Pologne y ont soutenu des communications ; nous sommes désolés que, pour des raisons objectives, les archéologues de la République de Moldavie et d’Ukraine n’aient pas pu prendre part, mais ils ont envoyé leurs travaux afin d’être publiés.

Il est important que ces communications soient à la disposition de tous ceux qui s’intéressent à ce phénomène, car on les publiera en un volume et présentera sur Internet.

Bien que ce soit la première fois où ce colloque n’a pas lieu dans la zone du Bas Danube, le choix de la ville de Sibiu s’est avéré heureux, et nous disons cela pour plusieurs raisons. Toutes les institutions et les personnes de cette merveilleuse ville, impliquées dans l’organisation, méritent nos sincères félicitations et remerciements. Parmi eux, nous devons remercier en particulier le professeur Sabin Adrian Luca qui a eu un rôle essentiel dans la réussite du colloque et dans la publication des travaux. La visite faite dans le célèbre Musée Brukenthal, ainsi que l’excursion documentaire, qui a permis la connaissance du paysage et de monuments importants dans le voisinage de Sibiu, ont heureusement complété ce colloque. Les hôtes ont fait la promesse d’organiser aussi le futur colloque, en 2007, l’année où la ville de Sibiu sera la capitale culturelle d’Europe.

À signaler la fréquence des trois derniers colloques d’archéologie funéraire, à Brăila (2003), Buzău (2004) et Sibiu (2005).

 

Valeriu SÎRBU

Président de la XXX e Commission de UISPP

 

web editors: Sabin Adrian Luca, Cosmin Suciu (ULBS)